Le familistère de Guise

Le familistère de Guise

Auteurs des photos : Michel Trouillet et Marc Ducarne

Département :   Aisne / région : (Nord) Hauts de France /  France

Date de la prise de vue : Mars 2015

Moment: milieu d’après midi

Situation géographique : Google Maps

Informations sur le lieu: Familistère de Guise

Données techniques : Nikon Coolpix et Gopro Hero4 / nacelle autoKap à rotation 360°

Type de cerf-volant :   Delta Conyne de 4.40 d’envergure

Force et direction du vent :  Aérologie urbaine et perturbée jusqu’à 50m de hauteur. Vent météo de Nord Ouest de 15 à 20 km/h

Altitude:  50 à 150m

Ce que nous avons aimé :

La découverte d’une utopie ouvrière concretisée par Jean Baptiste André Godin. Le ciel du Nord contrasté entre ombres et lumières: un vrai défi photographique. La remarquable restauration du familistère, désormais inscrit au patrimoine des monuments historiques et le seul musée habité de France. Le musée ouvrier dont on ressort après 3 heures de visite plus instruits et avec un autre regard sur la condition ouvrière revue par un idéaliste d’exception.

Histoire d’une photo

Ce n’est pas sans appréhensions que nous nous sommes lancés dans le survol photographique du Familistère de Guise avec un cerf-volant. Lourds nuages, menace de pluie, situation urbaine, environnement de hauts bâtiments, site classé…etc. On ne peut aborder une telle séance de KAP (Kite Aérial Photographie) sans prendre en compte tous ces paramètres. Survoler une ville et ses monuments implique une exigence et la première ( me concernant) était de réaliser la séance avec un binôme : un pilote confirmé et concentré sur le vol du cerf volant et un photographe pour guider le pilote autour des obstacles et des pièges du lieu (aérologie, points hauts, lignes électriques et antennes…

Pour le décollage nous avions choisi le côté jardins des logements, et ce, malgré l’imposant rideau d’arbres centenaires. Fabriquer du vent relatif en courant et en rembobinant la ligne à toute allure, furent nécessaires. Les toits dépassés, c’est un vent de travers qui a remis brutalement le cerf-volant dans l’axe de vol ; il fallait vraiment être deux pour réussir cette manœuvre et pas des débutants.

Ce fut ensuite un survol sans problèmes qui s’est déplacé vers la place du théâtre et du cinéma. Une ballade aérienne qui aura intrigué les visiteurs du musée et leur guide, mais aussi quelques ados en vélo, curieux d’en savoir plus sur notre démarche. Décidément , voler au cœur des villes est un vecteur de rencontres et de dialogue avec les gens. En découvrant les photos, j’ai un instant regretté la lumière du Sud, mais, réflexion faite, ce que vivaient ici les ouvriers des fonderies Godin s’intégrait dans une démarche (injustement qualifiée de paternaliste) qui visait justement à les préserver des éléments et de la pluie. Nous sommes donc restés, pour ce reportage, dans l’ambiance hivernale de l’époque et la lumière d’une région rebaptisée « Hauts de France »..

Il faut toutefois souligner que dans le Nord, il y a des printemps et des étés radieux et que la lumière ici, est toujours un jeu de d’ombres et d’éclairages subtils, entre nuages et soleil et que cela est prétexte aux plus belles photos qui soient.

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. 3859620a dit :

    Bonjour Michel c’est Marc beau souvenir de Guise ,belles photos du familistère à visiter absolument
    ainsi que le château fort et la belle région du nord de la France

    Aimé par 1 personne

    1. Michel T dit :

      Depuis Bachant nous n’avons ensemble que de bons souvenirs, dommage que la distance et le Covid aient malmené notre réapprovisionnement de souvenirs, mais c’est temporaire ; sois en certain.

      Aimé par 1 personne

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