Les écluses de Fonseranes

Histoire d’une photo

Fonseranes

Auteurs des photos : Sélim Benalioua et Michel Trouillet

Département :   Hérault / région : Occitanie /  France

Date de la prise de vue : avril 2011

Moment: après-midi ensoleillé

Situation géographique : Google Earth

Informations sur le lieu: les 9 écluses de Fonseranes

Données techniques : APN Canon sur nacelle radio commandée sans retour vidéo et APN Nikon Coolpix en autoKAP

Type de cerf-volant :   Rokkaku de 4m2 et Delta Conyne de 4.40m d’envergure

Force et direction du vent :  Brise de Sud de 15km/h sol puis 25km/h au delà de 30m sol (gradient), vent assez régulier et stable jusqu’à 150m.

Altitude:  50 à 150m

Ce que nous avons aimé :

L’enfilade des neufs écluses et l’ascenseur à péniches sur rails (pente d’eau) , l’histoire du site, le spectaculaire pont canal, la vue sur Béziers, le spectacle des péniches empruntant les écluses.

Histoire d’une photo :

C’était l’une des premières sorties KAP du club OK Mistral, le vent avait la bonne orientation et il y avait suffisamment de recul pour tenter un envol rapide au dessus des arbres bordant le canal.

L’endroit est assez technique au niveau aérologique, nous avions donc décidé de réaliser cette séance de photos aériennes en binôme : un pilote du cerf-volant équipé d’un harnais pour balader le porteur le long du canal et des écluses et un photographe chargé d’orienter la nacelle radio, commandée depuis le sol.

Comme nous n’avions pas de retour vidéo, c’est en observant la balle de pingpong fluo fixée au bout d’une baguette de carbone et solidaire de la plateforme orientable de la nacelle, que le cadrage se faisait. Une méthode qui semble archaïque pour le néophyte, mais qui reste malgré tout efficace quand on a de bons yeux et le sens de la vision en trois dimensions et de la verticalité. C »est donc Sélim, l’archéologue du club, qui eut la mission de cadrer les photos , les pieds sur terre à 150 mètres au dessous de l’appareil, une performance peu banale.

Au delà de la photo et du sujet, évidemment photogénique, on ne peut qu’être interpellé par l’audace de cette construction à une époque où il n’y avait ni GPS, ni ordinateurs, ni excavatrices, ni bulldozers. Les ouvriers terrassiers et les maçons étaient des forces de la nature et Paul Riquet était un ingénieur génial, pléonasme j’en conviens, mais les ingénieurs n’ont pas tous du génie, pour construire ce canal il fallait en avoir à revendre.

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