
Auteurs des photos : Michel Trouillet
Département : Aveyron / région : Occitanie/ France
Date de la prise de vue : Aout 2018
Moment : après midi, temps variable
Situation géographique : Google Maps
Informations sur le lieu : Millau ville sportive
Données techniques : Gopro Héro 4 Black sur nacelle autokap rotative
Type de cerf-volant : Delta Conyne de 3.40m d’envergure
Force et direction du vent : brises sporadiques de Sud Est de 5 à 10 km/h
Altitude : 50 à 120m
Ce que nous avons aimé :
Millau est une ville tournée vers la nature, traversée par les eaux vives de deux rivières, le Tarn et la Dourbie. La ville est entourée de monts aux pentes abruptes, qui sont autant de pistes d’envols pour les libéristes et pour tous les niveaux techniques. Si le viaduc domine cette vallée, il en est devenu l’emblème, entre modernité et paysages naturels et bucoliques. Millau est aussi une belle cité au passé historique. On peut y séjourner tout un été, sans s’ennuyer, et sans pouvoir en faire le tour en une seule saison.
Histoire d’une photo
Si Millau est la capitale du vol libre, avec un ciel habité par autant de vautours et de rapaces que de parapentes, y voler avec un cerf-volant relève de la gageure ou du pari avec le vent le plus « fripon » d’Occitanie. En une journée, j’aurai testé les vents de Sud, d’Est et de Nord Ouest, le vent météo, la brise de vallée et des thermiques redoutables, qui font pourtant le bonheur des parapentistes et deltistes de tous poils et même sans poils (beaucoup de femmes ont rejoint la famille libériste).
Bref ! Millau est l’endroit qu’il faut conquérir par le ciel,sur les eaux vives et dans les chemins de rando… et ça ne se fait pas sans effort, ça se mérite.
Je voulais capturer cette ambiance de contrastes avec le plus haut viaduc du monde en fond de vallée sur mes photos aériennes, peine perdue, mon cerf-volant aura été retourné comme une crêpe à deux reprises, frôlant le crash de ma caméra.
Il me faudra revenir et trouver les points de vues et d’envols les plus adaptés aux vents du moment. Quelques dizaines de kilomètres en perspective, à vélo ou à pied, c’est le lot du Kapiste, probablement. C’est en tout cas ma démarche pour me faire adopter par l’endroit que je souhaite survoler et photographier.