
Auteur des photos : Michel Trouillet
Situation géographique : département du Tarn / région Occitanie / France
Date de la prise de vue : aout 2021
Moment : après midi / temps clair /
Situation géographique : Google Maps
Histoire d’un lieu : St Félix un village perché
Données techniques : camera de sport GO pro hero4 + nacelle auto-Kap à rotation 360°.
Type de cerf-volant : Delta UL de 3.10m
Force et direction du vent : Vent météo d’Ouest de 10 à 20 km/h
Altitude: 50 à 150m
Ce que nous avons aimé :
Le charme incontestable de ce village fortifié, la rénovation (en cours) respectueuse du lieu et des bâtiments, le point de vue sur la plaine et la chaine des Pyrénées
Histoire d’une photo
Le village semblait désert quand nous l’avons investi, mon petit fils de 9 ans et moi, cette dernière et chaude semaine du mois d’aout. Nous n’avions croisé, pendant les deux heures de visite et de survol, qu’un autochtone et deux touristes. Un petit vent d’Ouest nous avait accueillis sur la terrasse belvédère, au point culminant de ce village perché. Mon petit fils s’était presque pris pour le capitaine d’un vaisseau fantôme. Devant la table d’orientation, les collines à perte de vue partaient à l’asseau des Pyrénées et du géant Canigou, fantomatique dans la brume de la chaleur estivale.
St Félix est un lieu chargé d’histoire, mais aussi un panorama à rester en contemplation tout le reste de l’après midi. Les touristes balnéaires ne savent pas ce qu’ils manquent et c’est tant mieux pour les deux Kapistes qui allaient tenter, en solitaires, une ascension à 150 m au-dessus de cet endroit.
La plateforme d’envol était étroite, elle surplombait de ses parois verticales la route en contrebas, il valait mieux rester de ce côté du parapet.
« Sur notre gauche des pins parasols, qui sont justement dans l’axe du vent, promettent une séance d’accrobranche en cas le décollage ou d’atterrissage manqués. Mais c’est sans compter sur l’expertise de Bastien, ce gamin, déjà cerf-voliste confirmé et capable de prouesses en constructions, en techniques, comme en pilotage ; des compétences que bien des ados, deux fois plus grands que lui, seraient bien incapable de rivaliser autrement que virtuellement sur leur « Précieux ».
Avec mon « Helpeur », comme disent vilainement les compétiteurs en cerfs-volants, le delta a bondi en frôlant les pins pour aller accrocher le vent laminaire dès la hauteur du clocher dépassée. Finalement, ce fut un vol magnifique et d’une grande stabilité pour le matériel photo.
De retour sur terre, nous avions partagé notre joie, après cette séance de KAP si réussie, en compagnie de touristes curieux et hollandais, venus voir ces originaux volant dans un endroit improbable. Je crois bien que mon petit fils et moi nous avons pris gout à l’improbable avec cette activité planante.
Est-ce moi qui ai semé la graine du vol libre chez lui, où est-ce lui qui prend soin de cette graine-là et continue à la faire grandir…
Allez savoir ?
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Toujours de beau site et avec du soleil.
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