
Auteur des textes et photos : Michel eu MurielleTrouillet
Date de la prise de vue : juillet 2022
Période : Beau temps milieu d’après mid
Situation géographique : Google Maps
Histoire du lieu : parc des Mottets
Données techniques : Auto KAP avec une camera AKASO V50X et une Gopro hero4 black
Type de cerf-volant : Prototype MT type Pelybox à 3 cellules avec système de camera embarquée
Force et direction du vent : vent de Nord-Est de 5 km/h
Altitude des prises de vues : 50 à 60m (sécurité à proximité de l’aéroport du Bourget)
Ce que nous avons aimé :
Le remarquable maillage des pistes cyclables d’Aix les bains et du Bourget qui font de ce lieu un exemple pour la « cohabitation « pacifique » entre les transports doux et les autres (bientôt passés de mode). L’environnement du lac du Bourget qui est, par ailleurs, un véritable enchantement pour les yeux, avec ses paysages de montagnes, son lac d’un bleu lagon et une faune protégée et accessible à l’observation.
Histoire d’une photo
Une dizaine de kilomètres pour accéder au parc des Mottets, à l’extrémité sud du lac du Bourget. Une ballade de santé en vélo, sur une voie cyclable partagée avec les piétons et parfaitement bucolique, difficile de ne pas poser le pied à terre toutes les cinq minutes, histoire d’arrêter le temps avec une photo.
L’endroit choisi pour la séance de photos aériennes est proche du hameau des Molières, un adorable endroit qui donne l’impression, à ses autochtones , de vivre dans une carte postale. Face au jardin d’enfants la vaste pelouse de plus de 100m est une invitation à l’envol de mon dernier prototype, une sorte d’OVNI pour camera embarquée. J’ai choisi cette option de prises de vues, car l’aéroport est proche, même si je suis assez éloigné de l’axe des pistes. Aussi, je me contenterai d’un vol à moins de 60m, juste au dessus des plus hauts reliefs du site, mais bien au dessous des engins motorisés volants qui sillonnent le ciel en cet endroit, avec malheureusement, pour certains, une pollution pétaradante de mobylettes sans échappement (je crains le pire avec les futures voitures volantes qu’on nous promet dans un avenir « radieux »).
Quoi qu’il en soit, le vol fut court et stable sous la brise de vallée. Cela aurait pu être une séance de KAP banale et sans histoire, si une rencontre n’avait apporté un peu de relief et de couleur à ma routine de cerf-voliste photographe.
« Le bambin, sous l’œil attentif de son papa poule, avait quitté les installations du jardin d’enfants. Planté derrière moi, sur la pelouse, le petit garçon de 2 ans et demi semblait hypnotisé par le drôle d’engin planant au dessus de lui. On prétend qu’à cet age là, un enfant est incapable de se fixer plus de 5 minutes sur une activité, encore une idée « d’expert » qui n’aura pas pris en compte le côté magique de tout ce qui vole avec le vent : papillons, oiseaux et accessoirement les cerf-volants.
Le papa semblait, lui aussi, étonné par cette attention soudaine de son fils, qui restera scotché sur l’objet étrange jusqu’à son atterrissage, à moins de 5 mètres de lui ; même pas peur ! Voila encore un « traumatisme » positif que j’aurai infligé aux souvenirs d’un petit, qui aura, cet après-midi, oublié ses jeux et ses jouets pour simplement regarder « un magicien » faisant voler un oiseau, un dragon ou un ange… allez savoir ! »
MT














